Le paysage a été façonné par les éboulements du massif des Diablerets de 1714 et 1749. Les roches écroulées ont comblé la vallée et sont à l’origine de la création du plus jeune lac naturel alpestre d’Europe. Le volume des roches – sur 5 km de long et 1 km de large – est estimé à plus de 50 millions de m3.
Cette catastrophe a notamment inspiré l’écrivain vaudois C F Ramuz qui a écrit l’une de ses œuvres majeures « Derborence », roman édité à Paris en 1934.
La région de Derborence est un site protégé de plus de 15’000 ha, inscrit dans l’inventaire des monuments et paysages d’importance nationale. On y trouve d’abondantes richesses naturelles : près de 800 espèces végétales alpines, plusieurs sortes d’orchidées, une forêt primaire (dite la forêt vierge) de 50 ha, une forêt pionnière et des bonzaïs sur l’éboulement, une hêtraie unique dans le Valais central, une faune alpine très diversifiée et protégée dans un district franc fédéral (protection de la faune, la chasse y est interdite). On y découvre aussi une aire de reproduction de gypaètes barbus.
La géologie et la géomorphologie de ces lieux sont spectaculaires avec plis, couches et nappes typiques des Hautes Alpes Calcaires.
Infrastructures touristiques : chemins et sentiers de randonnées, refuges de montagne, auberges. On y vient pour la beauté, le calme et le silence de cet endroit, mais aussi pour suivre une route parmi les plus spectaculaires de Suisse.
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